Si vous suivez mon blog régulièrement, vous savez sans doute que je ne suis pas une grande fan du soja... Alors du tofu sur FreeCocotte, et bien oui, c’est la première fois !
Et c’est d’ailleurs la première fois que j’en cuisinais !!! Vous l’avez peut-être vu en story😊
Pourquoi j’ai eu envie de cuisiner du tofu ?
Alors pourquoi je m’y mets d’un coup ? D’abord la curiosité, bon j’en avais déjà mangé, bien sûr, mais pas si souvent que ça. Finalement ça a du m’arriver surtout lors de mes 2 voyages en Asie, et par contre, je n’en avais jamais cuisiné, et j’avais envie de m’y mettre car pour s’amuser en cuisine, il faut varier !
Ensuite, vous savez peut-être que je suis certifiée SIBO Doctor depuis quelques mois, et dans cette formation, j’ai appris que certaines personnes ont un SIBO qui nécessite vraiment de passer par une période végétarienne. Pendant cette période, pour apporter les protéines, il est alors difficile de se baser que sur les légumineuses type haricots, lentilles, fèves, qui ne sont pas simples à digérer…
Et dans ce cas, le tofu nous aide un peu … il ne va pas compenser l’apport protéique total des produits animaux, ça ferait trop de soja, mais en tout cas ça compense quand même pendant cette période de quelques semaines, et on va donc en manger plusieurs fois par semaine pendant cette phase.
Cette situation n’est pas hyper fréquente (devoir repasser par un régime végétarien), mais, ça arrive, et justement, ces dernières semaines, j’ai eu plusieurs clients dans ce cas…
Bref, me voilà à acheter et cuisiner du tofu, et je me suis régalée ! J’adore cette texture !!! Je sais et je comprends totalement que certains détestent, mais moi j’adore !
Soja, le débat
Alors le soja fait toujours l’objet d’un débat très intéressant concernant notre santé. Sa teneur en isoflavones est suffisamment élevée pour impacter nos hormones sexuelles, mais dans quel sens ?
Certains lui confèrent des bienfaits « équilibrants », il aiderait les femmes à moins souffrir de syndrome prémenstruel ou de règles douloureuses, et pour d’autres c’est tout l’inverse.
Aussi, on lui prête des vertus anti-cancer hormonodépendant, ou bien, on l’accuse au contraire de favoriser le cancer du sein.
Je me tiens à jour régulièrement sur tous ces sujets, et je vous partage aujourd’hui de façon très résumée ce que j’en conclus pour ma part :
- l’impact d’un aliment au soja (tofu, miso, lait, steak…) sur vos hormones dépend du taux d’isoflavones dans le produit, or, on ne le connait pas, et il est très variable. Comme toujours, c’est la dose qui fait le poison… j’émets une hypothèse : à petite dose, effet « protecteur », à dose élevée, effet néfaste ? Certains militent pour un affichage de ce taux sur les produits, ça me parait une excellente idée !
- le soja à forte dose peut favoriser un retour de cancer hormonodépendant chez une personne qui en a déjà souffert, là dessus, tout le monde est d’accord ou presque, on y fait attention si on a eu un cancer de ce type
- on est tous différents : alors est-ce qu’il n’y a pas certaines personnes pour qui un peu de soja a un effet bénéfique, et chez d’autres c’est très vite une catastrophe ? Fort probable d’après moi…
- et enfin, j’en parle régulièrement mais faites attention aux produits de soja non fermenté. Le tofu, le miso et toute autre préparation traditionnelle asiatique, sont faits à base de soja fermenté longuement. Un soja non préparé contient des substances dangereuses pour le corps, pancréas notamment. Or, pour faire des produits « laitiers » de soja, certains industriels font seulement une cuisson forte. Quid de l’impact sur notre santé ? On ne sait pas !
Tofu ou pas ? On fait quoi ?
Alors comme d’habitude de mon côté, questions compliquées, réponses simples : on peut en manger, mais dans le cadre d’une alimentation variée (et si pas de contre-indications bien sûr)!
Ce n’est pas que je veux être simpliste, c’est juste du bon sens d’après moi…
Pour quelqu’un qui a un régime varié, manger du tofu quelques fois dans le mois ne posera pas de souci d’après mois.
Si on est végé et qu’on en mange davantage, je conseille d’essayer de se limiter à 2 portions de soja type fermenté (tofu, miso) par semaine environ et vérifier avec les fabricants de vos produits qu’il font bien une fermentation et non une cuisson pour préparer leurs produits. Et par contre, je vous conseille de remplacer vos éventuels produits laitiers de soja par des produits d’amande, de coco, etc.
Par contre, si on a des gros soucis de thyroïde, ou qu’on a eu un cancer hormonodépendant, ou encore, qu’on a de gros problèmes de règles ou de syndrome prémenstruel, un SOPK etc, je serais plutôt d’avis de limiter les apports de soja à « quelques fois dans l’année », que ça reste très occasionnel, par principe de précaution.
Tofu et candidose ?
Si on a la candidose, on peut consommer du tofu, généralement il n’y a aucun souci avec cela, notamment car il n’y a à priori pas de levure dans le produit fini. Vous pouvez vérifier cela dans les ingrédients de votre produit : s’il n’est pas indiqué « levures », pas de problème.
Cela étant dit, je précise qu’avec la candidose, on est jamais sûr de rien, il est possible que pour certains ça ne passent pas, c’est rare, mais ça peut arriver…
Pâtes Lazzaretti
J’oubliais !!! J’ai réalisé cette recette avec les délicieuses fusilli Lazzaretti 100% sarrasin ! Je les ADOOOOORE ! Lazzaretti avait eu la gentillesse de m’en envoyer au Québec pour que je puisse vous partager à nouveau des recettes avec ces pâtes que j’adore et que je conseille à tous mes clients sans gluten, ça change la vie d’avoir de bonnes pâtes !
Notez qu’il y a d’autres pâtes délicieuses plus neutres : celle au quinoa et au riz, et les 3 couleurs à base de riz.
J’avais déjà fait 2 autres recettes avec ces pâtes délicieuses, bio, artisanales et Françaises :
Allez après cette mise au point, on passe en cuisine ! Je me suis régalée, j’espère que ça vous plaira ! N’hésitez pas à partager votre avis culinaire ou santé sur le soja en commentaire !
Durée (avec cuissons) : 15′
Matériel : une casserole, une poêle
Ingrédients – 1 pers
- 50 g de pâtes au sarrasin Lazzaretti
- 3 ou 4 feuilles de chou Kale
- 125 g de tofu
- 10 cl de crème d’amande (j’utilise celle-ci)
- 1 cc d’huile d’olive
- 1 à 2 cc de poudre d’oignon à ajuster selon votre goût
- 1/2 cc de paprika environ
- Facultatif : quelques noix de cajou
Si vous souffrez de candidose, je peux peut-être vous aider, cliquez ici si vous souhaitez en savoir +.
Préparation
- Faites chauffer une casserole d’eau d’environ 3L.
- Laver le chou Kale puis coupez-le en petits morceaux d’environ 3 cm carrés, grâce à un ciseau, ne gardez que les parties feuillues, jetez la tige.
- Coupez le tofu en petits carrés, placez-le dans un bol et ajoutez un peu de sel, un peu de poudre d’oignon (environ 1/2 cc) et 3 pincées de paprika environ puis mélangez..
- Faites le ensuite revenir à feu moyen dans la poêle avec 1 cc d’huile d’olive.
- Ajoutez dans la poêle le reste de la poudre d’oignon et du paprika ainsi que la crème et mélangez puis laissez à feu très très doux.
- Quand l’eau bout, ajoutez le chou Kale et notez l’heure de démarrage.
- Puis, 5′ après avoir mis le chou dans l’eau, ajoutez les pâtes dans l’eau. Lazzaretti indique 2′ de cuisson, je les laisse beaucoup plus, environ 8′ ! Surveillez…
- Egouttez puis servez pâtes + chou avec le tofu à la crème de paprika. Ajoutez si vous le souhaitez quelques noix de cajou.
Si vous avez aimé cette recette, si vous l’avez réalisée ou si elle vous a inspirée et que vous l’avez déclinée, vous pouvez laisser un petit mot tout en bas de la page pour partager cela et aider ainsi les autres visiteurs 🙂 Merci ! Juliette
Bonjour Juliette
Je suis en hypothyroïdie avec HASHIMOTO. Est-ce que je peux consommer tout de même du tofu ? J’ai lu beaucoup de choses sur le lien soja et thyroïde donc je ne sais plus…
Merci !
Bonjour,
De temps en temps oui, par exemple 2/3 fois par mois…
Juliette