Traitement naturel mycose vulvaire – Solutions naturelles, huiles essentielles, durée et conseils

Vous souffrez de démangeaisons, de brûlures ou de pertes blanches “inhabituelles” et on vous a diagnostiqué une mycose vulvaire ? C’est une infection très fréquente chez les femmes, mais quand ca récidive, on est souvent contraint à chercher un traitement naturel pour ces mycoses vulvaires qui peuvent s’avérer très coriaces.

Durée du traitement, traitement naturel des mycoses vulvaires, traitement médical, huiles essentielles, ovules, alimentation et compléments : je vais vous présenter dans cet article de nombreuses informations très utiles tirées de mon expérience de naturopathe spécialisée en candidose et mycoses chroniques depuis 2019.

Comme vous le dira votre médecin, la mycose vulvaire n’est pas une maladie grave, mais elle peut être très gênante et récidiver souvent 😩😩et c’est ainsi que de nombreuses femmes sont désespérément à la recherche du meilleur traitement de la mycose vulvaire.

Il existe des solutions naturelles pour aider à traiter les crises de mycoses génitales, et prévenir peu à peu les récidives, et c’est justement mon métier d’accompagner avec la naturopathie les femmes qui souffrent de mycoses chroniques.

En effet, le candida albicans est un champignon parfois très résistant, même aux médicaments antifongiques tels que le fluconazole ou l’Econazole, dans ce cas cas, il faut travailler le terrain (flore, immunité…) avec un naturopathe pour en venir à bout.

RAPPEL : N’utilisez pas le traitement naturel de la mycose vulvaire proposé dans cet article si vous êtes enceinte, demandez conseil à votre médecin et/ou pharmacien.

Résumé du traitement naturel de la mycose vulvaire :
▶️ En naturel et en externe, on peut utiliser argent colloïdal en spray ou en crème (argitime), 4 gt d'HE arbre à thé ou de palmarosa dans 1 cc d'huile de coco ou gel d'aloe vera, et en interne des ovules naturels : suvegel, evabiote, calendula.
▶️ Attention aussi au manque de lubrification, aux vêtements serrés, au port de vêtements humides. Portez des sous-vêtements en coton et lavez les à 60 degrés. 
▶️ Si cela revient sans cesse, il va falloir travailler le terrain avec la naturopathie : alimentation, stress et compléments alimentaire pour l'immunité et action anti-fongique

Comprendre la mycose vulvaire pour la traiter naturellement

1. Qu’est-ce qu’une mycose vulvaire / mycose vaginale ?

Une mycose vulvaire est donc une infection de la vulve, la partie externe des organes génitaux féminins, par un champignon microscopique. Le champignon le plus souvent en cause est le Candida albicans, qui fait partie de la flore normale du vagin et même de l’intestin mais qui a une grosse tendance à devenir envahissant.

Les médecins font parfois une différence en fonction de où se situent les problèmes : plutôt des pertes = vagin (mycose vaginale) / plutôt des démangeaisons externes = vulve (mycose vulvaire), les 2 = vulvo-génitale.

Mais d’après mon expérience, pas mal de professionnels de la santé utilisent l’un des termes selon leur habitude, sans chercher à distinguer si c’est plutôt vulve ou vagin.

Aussi, sachez qu’une inflammation de la vulve s’appelle vulvite, et du vagin, vaginite. Du coup, pour les mycoses on parle aussi parfois de vulvo-vaginite candidosique.

2. Les facteurs favorisant l’apparition de mycoses génitales : ce que vous lisez partout

Vous avez passé des heures sur le net à chercher des infos sur votre problème de mycose vulvaire et voici ce que vous avez trouvé constamment comme facteurs favorisant la prolifération du Candida albicans :

• La prise d’antibiotiques
• Le diabète
• La grossesse
• Certaines pilules contraceptives
• Le stress chronique
• L’hygiène intime excessive ou inadaptée
• La présence d’une infection sexuellement transmissible
• Une diminution de l’immunité due à certaines maladies

3. Les mycoses vulvaires chroniques : mon expérience de naturopathe

En réalité, pas besoin d’être immunodéprimée, de tomber enceinte ni même de prendre la pilule, ou encore d’avoir une hygiène inadaptée pour être atteinte de mycose vulvaire chronique !

C’est un véritable fléau pour beaucoup de femmes, et ca ne semble pas prêt de s’arranger 😞

Le candida albicans profite des dernières décennies du développement de l’utilisation des antibiotiques…

Moins de bonnes bactéries = plus de candida. Tout simplement. C’est un champignon, il n’est pas atteint par les antibio, il prolifère tranquillement… 😬

Comparativement aux “bonnes bactéries”, c’est un être hyper adaptable, le candida : changement de pH, de température, jeûne ou changement d’alimentation… peu importe il trouvera un moyen de résister !

Aussi, votre flore vaginale dépend de votre flore digestive. Ainsi, une flore intestinale appauvrie laisse plus facilement place à des mycoses vaginales.

Cela explique pourquoi beaucoup de femmes souffrant de mycoses vaginales chroniques souffrent aussi de maux de ventre tels que des ballonnements ou de l’alternance constipation/diarrhée, ballonnements, SPM et douleurs mesntruelles, maux de tête, problèmes de peau, fatigue, brouillard mental…

Tout est lié : hormones, digestion, immunité, état mental… et malheureusement un candida bien installé peut perturber beaucoup de fonctions de notre organisme.

Ma vidéo sur les symptomes de candidose

Traitement naturel de la mycose vulvaire en “externe”

Dans cette partie, nous allons voir les traitements naturels de la mycose vulvaire en “externe” : crèmes et autres applications sur l’extérieur de la vulve.

Pour les ovules, donc traitement naturel de la mycose vulvaire en “interne”, ce sera la partie suivante.

RAPPEL : N’utilisez pas le traitement naturel de la mycose vulvaire proposé dans cet article si vous êtes enceinte, demandez conseil à votre médecin et/ou pharmacien.

1. Mycose vulvaire traitement naturel “externe” : L’huile essentielle de tea tree

PAS POUR LES FEMMES ENCEINTES (JE PREPARE UN POST SUR LE SUJET BIENTOT)

L’huile essentielle de tea tree, ou arbre à thé, est connue pour ses propriétés antifongiques, antibactériennes et anti-inflammatoires. Elle peut aider à éliminer le Candida albicans et à soulager les démangeaisons des mycoses vaginales, voici comment je la conseille :

• En application locale : diluez 4 gouttes d’huile essentielle de tea tree dans une cuillère à café d’huile végétale (de coco ou olive par exemple) et appliquez le mélange sur la vulve avec le doigt, 2 à 3 fois par jour. Normalement il faut faire un test préalable sur le pli du coude pour vérifier que vous n’êtes pas allergique…

2. Mycose vulvaire, traitement naturel “externe” : L’huile essentielle de palmarosa

PAS POUR LES FEMMES ENCEINTES (JE PREPARE UN POST SUR LE SUJET BIENTOT)

L’huile essentielle de palmarosa présente également des propriétés antifongiques, antibactériennes et anti-inflammatoires. Elle peut aider à préparer l’un des meilleurs traitements contre la mycose vulvaire à Candida albicans (ou autre candida) :

• En application locale : diluez 4 gouttes d’huile essentielle de palmarosa dans une cuillère à café d’huile végétale (de coco ou olive par exemple) et appliquez le mélange sur la vulve avec le doigt, 2 à 3 fois par jour. Normalement il faut faire un test préalable sur le pli du coude pour vérifier que vous n’êtes pas allergique…
• on peut aussi combiner 2 huiles essentielles contre la mycose vulvaire : palmarosa et tea tree. On associera 1 ou 2 gt d’huile essentielle de tea tree avec 1 ou 2 gt d’huile essentielle de palmarosa, diluées dans 1 cuillère à café d’huile végétale et on applique ce mélange sur la vulve avec le doigt, 2 à 3 fois par jour.

Mycoses chroniques, je peux apporter de l'aide globale, plus d'info ici.

3. L’argent colloïdal en externe : très bon traitement naturel de la mycose vulvaire

PAS POUR LES FEMMES ENCEINTES (JE PREPARE UN POST SUR LE SUJET BIENTOT)

A trouver en magasin bio ou sur le net, c’est un antifongique et antibactérien puissant mais doux pour la peau et les muqueuses. Mes client.e.s qui s’y mettent l’adorent !

2 options :

• en crème “argintime” : super efficace, inodore, incolore… bref très pratique, appliquer plusieurs fois par jour pour combattre naturellement votre mycose génitale
• en liquide : voici une super référence d’argent colloidal  appliquer plusieurs fois par jour si possible avec un spray

4. Mycose vulvaire traitement naturel en externe : de l’aloe vera pour apaiser les irritations

PAS POUR LES FEMMES ENCEINTES (JE PREPARE UN POST SUR LE SUJET BIENTOT)

L’aloe vera est une plante aux multiples bienfaits pour la peau. Elle a des propriétés hydratantes, cicatrisantes, anti-inflammatoires et antifongiques. Elle peut aider à apaiser naturellement les irritations, les inflammations et les blessures causées par la mycose vulvaire. Vous pouvez l’utiliser de la façon suivante :

En application locale : appliquez le gel sur la vulve avec le doigt, 2 à 3 fois par jour. Je vous conseille d’utiliser du gel d’aloe vera pur acheté en magasin bio ou en pharmacie.

On peut aussi y ajouter une des huiles essentielles mycose vulvaire : l’huile essentielle de tea tree ou de palmarosa.

5. Irritation vulvaire sans mycose : traitement naturel

Si vous souffrez d’irritation vulvaire sans mycose, voici les traitements naturels qui vous aideront (si votre analyse révèle qu’il n’y a pas de soucis) :

• gel d’aloe vera
• huile de coco ou de calendula
• et si l’irritation est interne, ovule de probiotiques et ovule de calendula en alternance seront excellents
• n’utilisez pas d’huile essentielle

Traitements naturels de la mycose vulvaire en “interne” : ovules

Je vous présente 4 types d’ovules naturels pour traiter la mycose vulvaire. L’idéal est d’en tester au moins 3 afin de déterminer lequel est le plus efficace pour vous et de l’utiliser alors en prévention ou dès les premiers signes.

Il est en effet important d’identifier votre meilleur traitement contre la mycose vulvaire, car cela varie d’une femme à l’autre. Vous devez tester, faire des combinaisons en alternant les ovules, tester les durées nécessaires pour vous, anticiper vos situations à risques…

ATTENTION :

• CES OVULES NE SONT PAS RECOMMANDÉS POUR LES FEMMES ENCEINTES
• CES OVULES NE SONT PAS FORCEMENT COMPATIBLES AVEC LES PRESERVATIFS EN LATEX

1. Traitements naturels de la mycose vulvaire en “interne” : ovules d’huiles essentielles

Le premier ovule est sans doute le plus puissant.

Il s’agit d’un ovule contre les mycoses vulvaires à base d’huiles essentielles, qui doit être préparé en pharmacie, et désormais il vous faudra aussi l’ordonnance d’un médecin (sauf exception). C’est un inconvénient, mais en contrepartie, c’est un traitement naturel de la mycose vulvaire remarquable.

Certains pharmaciens demanderont une ordonnance, d’autres ne sauront pas le réaliser, ou encore, un délai de fabrication sera nécessaire. C’est donc un point à anticiper.

Un autre désavantage, en plus de sa préparation un peu complexe en pharmacie, est qu’il peut être trop irritant pour certaines femmes. Si la muqueuse est déjà très sensible à cause des traitements ou des mycoses, cet ovule peut être trop agressif et provoquer une irritation, rendant son utilisation inconfortable voire impossible.

C’est pourquoi je conseille de ne pas en faire un usage trop fréquent.

Ovule aux Huiles Essentielles (à faire préparer en pharmacie avec ces instructions)

🚨 INTERDIT PENDANT LA GROSSESSE 🚨

• Extrait lipidique de calendula : 20 mg
• HE Lavandula officinalis (lavande officinale) : 100 mg
• HE Syzygium aromaticum (girofle) : 50 mg
• HE Melaleuca alternifolia (arbre à thé) : 50 mg
• HE Thymus thujanoliferum (thym à thujanol) : 50 mg (ou Origanum majorana thujanoliferum)
• HE Cymbopogon martinii (palmarosa) : 50 mg

Cet ovule fonctionne aussi pour les infections à gardnerella.

2. Traitements naturels de la mycose vulvaire en “interne” : ovules suvegel

2e ovule qui va venir là aussi traiter le candida albicans au niveau vaginal, c’est le Suvegel, que j’aime beaucoup.

Il contient de l’acide hyaluronique, des ions d’argent donc qui sont anti fongiques et de l’Aloe Vera qui est antifongique aussi.

C’est plus doux que le 1er ovule, ça va très bien marcher pour certaines femmes, c’est un ovule que j’aime beaucoup et qui peut être utilisé en traitement naturel de la mycose vulvaire, pendant une crise, à la place des huiles essentielles si c’est trop fort.

Cet ovule fonctionne aussi pour les infections à gardnerella.

3. Traitement naturel de la mycose vulvaire en “interne” : ovules de calendula

3e ovule, l’ovule de Calendula que vous allez trouver dans les pharmacies qui font de l’homéopathie, ou sur commande dans une pharmacie classique, ou sur internet par exemple ici.

Le calendula est génial comme traitement naturel des mycoses vulvaires : il est antifongique et il est aussi protecteur des muqueuses et de la bonne flore.

Il n’est pas du tout irritant, il peut servir ainsi pour stabiliser la flore vaginale après une situation de crise de mycose.

Si on ressent des irritations vulvaires sans mycose il est très utile aussi.

4. Traitement naturel de la mycose vulvaire en “interne” : ovules de probiotiques

Derniers ovules et superbes solutions pour les mycoses vulvaires : les ovules de probiotiques.

Avant de commencer, je dois vous dire que nous avons vécu une période difficile : l’union européenne a supprimé en 2023 la commercialisation des ovules de probiotiques, notamment le ladyflor candida et le gynophilus, qui marchaient très bien.

Les ovules de probiotiques du marché ont donc disparu vers 2023 une fois les stockes écoulés. Heureusement, certains fabricants ont trouvé une astuce pour “déjouer” cette réglementation : ils ont crée des ovules de probiotiques “tyndallisés”.

Les retours de mes clients sont bons voire très bons. Je vous partage donc l’ovule de probiotique Evabiote, à trouver en pharmacie ou sur le net.

Ces ovules sont aussi très recommandés si vous avez fait un prélèvement vaginal et que votre résultat relève une absence de flore de doderlein, qui est la bonne flore vaginale, protectrice.

5. Conseils d’utilisation pour les ovules naturels contre la mycose vaginale

Moment idéal pour l’application des ovules

Pour traiter votre mycose vulvaire naturellement, appliquez les ovules le soir, juste avant de vous coucher. L’objectif est qu’ils restent en place le plus longtemps possible, donc mettez-les au dernier moment, avant de vous endormir.

Pas compatible avec la grossesse

Les ovules naturels ne sont généralement pas compatibles avec la grossesse, cela a priori par manque d’études.

N’utilisez pas les solutions proposées dans cet article si vous êtes enceinte, demandez conseil à votre médecin et/ou pharmacien.

Pas compatible avec les préservatifs en latex

Les ovules naturels ne sont généralement pas compatibles avec les préservatifs en latex. Les huiles qu’ils contiennent peuvent altérer le latex et réduire son efficacité.

Comment et quand les utiliser ?

Si vous vous demandez comment utiliser ces ovules (durée du traitement de la mycose vulvaire avec les ovules, fréquence, alternance), sachez qu’il n’existe pas de règle unique. Chaque femme doit adapter son utilisation selon ses ressentis.

• Alterner les ovules : Je recommande d’en avoir au moins 3 types (par exemple, huiles essentielles, calendula et probiotiques) et de tester ce qui fonctionne le mieux pour vous.
• Adapter selon la situation :
  • Les huiles essentielles peuvent être très efficaces, mais ne doivent pas être utilisées trop souvent
  • Evabiote peut être un excellent choix même en période de crise.
  • Si vous avez déjà des irritations et que vous ne savez plus si c’est une mycose ou simplement une inflammation, privilégiez calendula et probiotiques, pas d’huiles essentielles.

Fréquence d’utilisation et ajustement

Lorsque la situation s’améliore, vous pouvez naturellement réduire la fréquence d’utilisation.

• Il n’existe pas de protocole fixe : certaines femmes souhaitent un planning précis, mais en réalité, il faut surtout écouter votre corps.
• En général, on met un ovule si l’on sent une gêne. Si le lendemain tout va bien, on n’en remet pas. En revanche, si l’inconfort persiste, on peut en appliquer un autre.
• Si vous avez tendance à faire des mycoses vaginales à certaines périodes, il est préférable d’anticiper en appliquant des ovules en prévention.
• Si vous êtes sujette aux récidives de mycose vulvaire, évitez d’arrêter complètement d’un coup les ovules.

Solutions naturelles des mycoses vulvaires : hygiène intime

1. Les mycoses vulvaires et gel de lavage naturel

L’hygiène intime est essentielle pour prévenir les mycoses vulvaires, mais elle doit être douce et respectueuse de la flore vaginale. Voici un gel à ph physiologique que je recommande.

Lavez vous une fois par jour seulement, et éviter les bains si vous sentez qu’une crise peut arriver…

2. Sexe, contagion, lubrification ?

Le débat de la contagion n’est pas vraiment tranché… c’est normal, ca dépend du terrain de votre partenaire. Ceux/celles qui sont sensibles aussi aux mycoses pourraient être atteint.e mais pour la plupart ca peut ne rien faire du tout. J’en parle un peu ici.

Le préservatif aidera à éviter la contagion… et pensez aussi à utiliser de l’aloe vera comme lubrifiant : le manque de lubrification est un facteur de mycose probable et l’aloe est de plus antifongique.

L‘huile de coco est très bien aussi mais notez qu’elle est incompatible avec les préservatifs en latex.

3. Solutions naturelles des mycoses vulvaires : vêtements adaptés

Le choix des vêtements peut aussi avoir une influence sur le risque de mycoses vulvaires :

• Portez des sous-vêtements en coton.
• Lavez-les minimum à 60 degrés !!! C’est la température qui permet de tuer le candida presque à 100%.
• Choisissez des culottes plutôt que des strings, qui peuvent frotter la vulve et l’irriter.
• Évitez les vêtements trop serrés, comme les jeans ou les pantalons slim qui compriment la zone intime et empêchent la circulation de l’air / du sang.
• Dormez nue si possible ! Il est préférable de dormir nue et d’ajouter si besoin une couverture au dessus de votre couette que de dormir en pyjama, du moins quand la crise est passée et qu’on veut prévenir les récidives
• Évitez aussi les serviettes hygiéniques non bio, ainsi que les protèges slips : le contact avec ces produits contenants des produits chimiques détériore l’équilibre de votre vulve.

4. Situation à risque pour les mycoses vulvaires : activités dans l’eau

Généralement, une femme atteinte de mycose vulvaire le sait, mais je le rappelle : l’humidité est un facteur favorisant, et ainsi le fait de rester mouillée par exemple dans un maillot de bain, peut poser problème.

On se sèche et on se change donc rapidement après les baignades et sports nautiques.

Il faudra alors rapidement passer à des sous vêtements secs après, et si cela ne suffit pas, faire une application locale interne et ou externe : ovule de probiotiques en interne et/ou crème argintime en externe par exemple.

5. Stress et mycose vulvaire : gérer son impact sur l’équilibre intime

Le stress chronique (répété souvent) est un facteur qui peut favoriser les mycoses vulvaires /  candidose, car il affaiblit le système immunitaire et rend ainsi plus vulnérable aux infections.

Il peut aussi modifier le pH et la flore du vagin, en perturbant le cycle menstruel ou la sécrétion d’hormones. Aussi, le cortisol libéré lors du stress favorise la forme filament du candida albicans, donc les mycoses.

Il est donc important d’apprendre à éviter les conséquences du stress. Voici quelques ressources pour y parvenir :

• Voyez ma vidéo sur le nerf vague et mettez en place 1 à 2mn d’exercice par jour.
• Pratiquez une activité physique régulière, qui permet de libérer des endorphines, les hormones du bien-être, et de réduire le cortisol, l’hormone du stress.
• Réfléchissez à vos valeurs, à ce qui est important pour vous dans la vie, et allégez peut être votre agenda en fonction de cela.

Vous souffrez d’autres type de mycose ? La mycose vulvaire est parfois associée aussi à d’autres symptômes fongiques, cliquez ici si vous cherchez aussi un traitement naturel pour la mycose buccale.

Modifier son alimentation pour traiter naturellement les mycoses vulvaires

Une bonne alimentation est essentielle pour prévenir naturellement les mycoses vulvaires, car elle permet de renforcer le système immunitaire, de rétablir l’équilibre de la flore intestinale et vaginale et de limiter la croissance du Candida albicans.

Voici quelques conseils pour adopter une alimentation anti-mycose :

1. Réduire la consommation de sucre pour traiter les mycoses vulvaires

Le sucre est l’aliment préféré du Candida albicans, qui s’en nourrit pour se multiplier. Il faut donc réduire au maximum la consommation de sucre sous toutes ses formes : sucre blanc, sucre roux, miel, sirop d’érable, confiture, chocolat, bonbons, pâtisseries, biscuits, céréales raffinées, fruits secs, jus de fruits, sodas, alcool, etc.

Remplacer le sucre : pas si compliqué ! Venez voir les 5 solutions ici (dont 4 délicieuses).

Il faut également éviter aussi de faire des repas à index glycémique élevé c’est a dire basés uniquement sur pain, pâtes, riz, pommes de terre et gâteaux biscuits etc

Si votre digestion le permet : privilégiez les céréales complètes ou semi-complètes, qui ont un index glycémique plus bas et qui apportent des fibres bénéfiques pour la flore intestinale.

2. Des aliments riches en probiotiques pour traiter naturellement la mycose vulvaire ?

Les probiotiques ont potentiellement un rôle protecteur contre les infections, puisqu’ils empêchent le Candida albicans de s’implanter trop massivement sur les muqueuses, elles le “gardent à sa place”.

Vous allez donc lire qu’il est donc important de consommer des aliments riches en probiotiques, comme le yaourt, le kéfir, le miso, le tempeh, la choucroute ou les légumes lactofermentés et/ou de prendre des compléments alimentaires à base de probiotiques, en choisissant des souches adaptées à la flore vaginale, comme les lactobacilles.

Alors oui, ca peut aider certaines femmes, mais si vous souffrez de troubles digestifs tels que des ballonnements, vous risquez d’empirer ce symptôme. 

3. Gluten, levure, produits laitiers…

Et on va pas se mentir : si vos mycoses continuaient, il faudra fortement diminuer le gluten, et même certains fruits potentiellement. Les levures (dans le pain, pizza…) sont aussi parfois un problème… désolée ! 😬

Lien gluten et candidose : ma vidéo ici 

Conclusion : si vous souffrez de mycoses vulvaires chroniques + d’autres symptomes comme des troubles digestifs, je vous invite voir ca avec un naturopathe ou un médecin fonctionnel, votre situation nécessite probablement une approche globale…

Traitement oral de la mycose vulvaire

1. Traitement oral de la mycose vulvaire : les médicaments

Il vous faudra d’ailleurs peut être prendre un traitement oral de la mycose vulvaire, d’abord, les médecins en prescrivent assez facilement, les gynécos aussi.

Il s’agit de médicaments antifongiques tels que le triflucan (fluconazole) ou parfois, la nystatine.

2. Traitement oral de la mycose vulvaire : approches naturelles

Alors voilà, si vos soucis reviennent sans cesse alors que vous avez essayé avec votre médecin les meilleurs traitements pour mycoses vulvaires (traitement médical en local – econazole et/ou traitement médical par voie orale – fluconazole), il va falloir travailler le “terrain”.

Er c’est la que la naturopathie entre vraiment en jeu, mais vous allez voir, c’est un peu de travail… Et oui, un protocole contre la candidose vaginale comporte de nombreux défis, dont le régime alimetaire dont j’ai parlé ci-dessus, ainsi qu’une supplémentation précise et parfois assez longue.

Pour ma part, j’ai conçu ma méthode ainsi pour accompagner mes client.e.s touché.e.s par la candidose vulvaire (=mycoses vulvaires chroniques) :

• Phase 0 : Renforcement du système immunitaire, digestif et thyroïdien POUR PRÉVENIR LE DIE-OFF (phase de guérison où les symptômes peuvent s’intensifier lorsque le candida meurt) ET AMÉLIORER LE TERRAIN avec notamment de la chlorelle
• Phase 1 : Introduction progressive puis augmentation des antifongiques POUR RÉDUIRE LA QUANTITÉ DE CANDIDA ALBICANS ET AUTRES PATHOGÈNES
• Phase 2 : Diminution progressive des antifongiques, en fonction des symptômes et des écarts au régime POUR STABILISER L’ÉQUILIBRE ET S’ASSURER QUE LE CANDIDA ALBICANS EST SOUS CONTRÔLE
• Phase 3 : Soutien des muqueuses et de l’écosystème digestif POUR RENFORCER LA BONNE FLORE INTESTINALE ET VAGINALE

Ce travail est à individualiser car les dosages doivent être adaptés à chaque personne. Il est aussi essentiel d’ajuster certains aspects, notamment si vous souffrez de constipation ou de faiblesse gastrique.

Durée du traitement de la mycose vulvaire

1. Durée du traitement médical de la mycose vulvaire

Comme vu plus haut, les traitements médicaux de la mycose vulvo-vaginale incluent des antifongiques sous différentes formes : crème, ovule ou comprimé oral.

Voici les durées que je vois habituellement pour ces traitements chez mes clientes (je rappelle que je ne fais pas partie du corps médical, tournez vous vers votre médecin pour toute question) :

Durée traitement de la mycose vaginale : Éconazole (ovule + crème : traitement local)

Mode d’action : Antifongique à large spectre, utilisé en ovule (voie vaginale) et en crème (application locale).

• Ovule à libération immédiate (150 mg ou 300 mg) :
  • 1 ovule en prise unique (si suffisant)
  • Parfois, 1 ovule pendant 3 jours consécutifs en cas de mycose vulvaire plus marquée
• Il existe aussi un Ovule à libération prolongée (600 mg) :
  • se fait en 1 seule application
• Crème (1% éconazole) :
  • Application locale sur la vulve généralement pendant 7 jours (1 à 2 fois par jour)

Durée traitement de la mycose vaginale : Fluconazole (traitement oral)

Mode d’action : Antifongique systémique qui agit sur tout l’organisme.

• Prise unique : 1 gélule de 150 mg en une seule fois, parfois, mais c’est rare à ma connaissance, on vous prescrit une seule gélule de fluconazole
• En cas de mycose vulvaire récidivante, les médecins vous prescrivent des durées plus longues et avec des diminutions dans le temps, exemple :
  • 1 gélule (150 mg) toutes les 72 heures, soit J1 – J4 – J7 puis, 1 gélule par semaine pendant 6 mois en prévention des récidives
  • ou encore par exemple 1 gélule par jour pendant 7 jours puis une gélule tous les 3 jours pendant 15 jours, puis 1 gélule par semaine pendant 2 mois, puis 1 gélule par mois pendant 3 mois…
  • ce ne sont que des exemples et encore une fois je ne suis pas médecin, mais cela vous donne une idée du fonctionnement de ce traitement
  • vous noterez donc que la durée du traitement des mycoses vaginales est souvent de plusieurs mois, comme expliqué, le candida albicans est résistant !

2. Durée du traitement naturel de la mycose vulvaire

Lorsqu’un naturopathe vous accompagne pour modifier votre terrain et en finir définitivement avec vos mycoses vaginales, cela va là aussi durer plusieurs mois. Pour ma part d’ailleurs, je ne suis absolument pas contre le fait de combiner le traitement médical avec le traitement naturel, seulement, même, en faisant cela, c’est long ! Car, encore une fois, le candida est … résistant !

Mon expérience me montre qu’il est rare d’en finir avec des mycoses vaginales chroniques en moins de 2 mois, et que chez certaines personnes il faut parfois un an pour que les mycoses disparaissent totalement.

Conclusion au sujet du traitement naturel des mycoses vulvaires

La mycose vulvaire est une infection courante et soit disant bénigne, qui peut toutefois être très inconfortable et très récidivante. Elle se manifeste par des démangeaisons, des brûlures, des rougeurs et des pertes blanches au niveau de la vulve et du vagin. Elle est due à la prolifération du champignon Candida albicans (ou autres types de candida parfois, comme le glabrata), organisme très résistant et qui déséquilibre la flore vaginale.

Le traitement qu’il soit médical ou naturel, dure d’ailleurs souvent plusieurs mois, si la mycose vulvaire est devenue chronique.

Pour traiter médicalement la mycose vulvaire, il existe des médicaments antifongiques sous forme d’ovules (econazole), de crèmes (econazole) ou de comprimés (fluconazole), prescrits par le médecin.

Si ces solutions ne vous suffisent pas, ou si vous voulez directement (avec accord du médecin) tester des options naturelles en local. Il faudra aussi opter pour de bonnes habitudes d’hygiène intime, par exemple choisir des vêtements pas trop serrés et sous-vêtements en coton lavés à 60 degrés minimum.

Enfin, si les mycoses vulvaires sont très chroniques, il faudra entamer un traitement naturel complet : modifier son alimentation, effectuer un protocole antimicrobien puis probiotique avec un naturo ou un médecin fonctionnel, et autant que possible travailler à la réduction du stress chronique.

Ces mesures permettront de renforcer le système immunitaire et la digestion, de rétablir peu à peu l’équilibre de la flore vaginale et de limiter la présence du Candida albicans.

RAPPEL : N’utilisez pas le traitement naturel de la mycose vulvaire proposé dans cet article si vous êtes enceinte, demandez conseil à votre médecin et/ou pharmacien.