Candida albicans : traitements naturels antifongiques

Vous souffrez de fatigue chronique, de troubles digestifs, de mycoses récurrentes ou d’autres symptômes inexpliqués ? Vous avez peut-être affaire à un ennemi assez sournois : le Candida albicans, et vous cherchez surement un traitement naturel.

Ce champignon microscopique, présent naturellement dans notre organisme, peut devenir pathogène s’il se multiplie de façon excessive, dans la bouche, le système digestif, sur les parties génitales, mais aussi sur la peau parfois.

J’ai moi même été atteinte par le Candida, et désormais je suis naturopathe spécialisée en candidose digestive et mycoses chroniques, et dans cet article je vais faire une sorte de synthèse des traitements naturels du Candida Albicans, et je vais notamment citer leurs propriétés démontrées scientifiquement.

Mais avant cela, on fera aussi le point sur le Candida Albicans : qui est il, quels symptômes génère-t-il ? quelles sont les différentes formes de candidoses ?

Etant donné que j’ai déjà publié beaucoup d’articles / vidéos sur le traitement naturel du candida albicans, je partagerai aussi sur cette page des liens vers mes autres contenus qui vous détailleront alors un sujet précis (par exemple la mycose buccale, la mycose vaginale etc).

Qu’est-ce que le Candida albicans ?

Le Candida albicans est un champignon microscopique qui fait partie de la flore normale de notre organisme. Il est présent dans la bouche, les intestins, l’œsophage, la peau et les muqueuses génitales. On ne sait pas vraiment quel rôle il joue dans la digestion et l’équilibre du microbiote.

Cependant, dans certaines conditions, le Candida albicans peut se multiplier de façon excessive et déséquilibrer la flore intestinale, buccale ou génitale. Il devient alors pathogène et provoque une infection fongique appelée candidose. La candidose peut toucher différentes parties du corps et entraîner des symptômes variés et parfois sévères.

Le Candida Albicans est malheureusement un organisme résistant, résilient, et qu’on peut même qualifier d’intelligent, car il est capable de s’adapter, de s’organiser, pour survivre.

Si vous voulez en savoir + sur le Candida Albicans j’ai notamment 2 articles (vidéo + retranscription) à ce sujet :

Attention, la 2ème peut être assez anxiogène, si vous vous sentez déjà anxieux.se au sujet de votre situation de candidose, c’est peut être pas utile de s’en rajouter.

Symptômes courants de candidose

Les mycoses locales à Candida Albicans

Les mycoses « locales » à Candida Albicans principales sont :

  • La mycose buccale appelée aussi candidose buccale ou candidose oropharyngée (thrush en anglais) : les symptômes sont variés et pas tous présents généralement mais les principaux sont des dépôts blanchâtres sur la langue, le palais, les gencives et la gorge, douleur dans la bouche comme des brulures, modification du gout, gout métallique, mauvaise haleine.
  • La mycose vaginale appelée aussi mycose vulvaire ou mycose vulvo-vaginale (ou encore les mêmes termes mais « candidose » au lieu de « mycose ») : elle se manifeste par des pertes blanches épaisses et grumeleuses, des démangeaisons et/ou des brûlures, des rougeurs et des irritations au niveau de la vulve et du vagin. On peut tout à fait ne pas avoir tous les symptômes et même en n’avoir qu’un.
  • La mycose cutanée ou candidose cutanéo-muqueuse : elle touche les zones de la peau où il y a des plis, comme les aisselles, l’aine, les fesses ou les seins. Elle provoque des rougeurs, des fissures, des éruptions et des démangeaisons, parfois des taches blanchâtres.

La candidémie

La candidémie : elle est rare mais grave.

Elle se produit lorsque le Candida albicans passe dans la circulation sanguine et atteint des organes vitaux comme le cœur, le cerveau, les reins ou les yeux.

Elle peut causer de la fièvre, des frissons, des chocs, des organes défaillants et même la mort.

Je veux vous rassurer à ce propos : cette infection touche des personnes très immunodéprimées, qui sont généralement déjà à l’hôpital pour des maladies graves comme le cancer en phase quasi terminale par exemple.

La candidose intestinale

Le candida albicans peut donc, comme je l’ai dit plus haut, toucher différentes parties de l’organisme avec des mycoses « locales », mais aussi altérer notre santé globale s’il s’est trop développé dans l’intestin.

Il peut alors provoquer une candidose intestinale appelée aussi candidose chronique, candidose digestive ou encore SIFO en anglais (Small Intestinal Fungal Overgrowth terme développé par le Dr Rao principalement).

La candidose intestinale génère potentiellement beaucoup de symptômes, voici une liste non exhaustive des symptômes possibles :

  • des symptômes digestifs bien sur (mais pas toujours) : gaz, ballonnements, alternance constipation/diarrhée ;
  • mais aussi parfois des maux de tête ou migraines (du fait des toxines déversées par le candida) ;
  • des problèmes de peau type acné, psoriasis, eczéma (notamment du fait de la perméabilité intestinale potentielle) ;
  • des infections ORL ou cystites fréquentes (système immunitaire perturbé) ;
  • des troubles anxio-dépressifs et des troubles du sommeil (du aux toxines déversées qui impactent les neuro-transmetteurs) ;
  • des mycoses locales aussi sont souvent présentes ;
  • des douleurs ostéoarticulaires ou tendinites (carences, acidité ou oxalates…).

Globalement, encore peu de médecins sont ouverts sur le sujet à l’heure ou j’écris cet article, la recherche avance mais pas très vite. On focalise beaucoup ces dernières années sur le microbiote mais en parlant quasiment que de « bactéries intestinales », des probiotiques et des « bonnes bactéries ».

Je crois que c’est simplement une espèce d’effet de mode, et qu’on finira très bientôt par enfin mettre en lumière une autre partie cruciale de notre flore intestinale : les champignons !

Cette flore fongique dont fait partie le candida porte d’ailleurs un nom, preuve qu’elle prend de plus en plus de place scientifiquement : il s’agit du mycobiote.

Si vous voulez encore mieux comprendre les symptômes de la candidose digestive, c’est ici.

Facteurs de risque des infections à Candida

Plusieurs facteurs peuvent favoriser la prolifération du Candida albicans et le rendre pathogène. Parmi eux, on peut citer :

Affaiblissement du système immunitaire

Il peut être dû à une maladie chronique, à une infection virale, à un traitement immunosuppresseur ou à une chimiothérapie.

Déséquilibre hormonal

Il devient de plus en plus fréquent du fait probablement de notre environnement pollué… La prise de contraceptifs hormonaux peut aussi être une des causes.

Perturbation de la flore intestinale

Elle peut être causée par :

  • une alimentation déséquilibrée, riche en sucres et en produits transformés (la carburant privilégié du Candida est le sucre) ;
  • une prise d’antibiotiques (cause TRES fréquente de mycose ou candidose, ça a été mon cas), d’anti-inflammatoires ou de corticoïdes, ou d’IPP (Inhibiteurs de la Pompe à Protons comme l’oméprazole) ;
  • un stress chronique.

Stress chronique

Le stress chronique est aussi un facteur favorisant directement la candidose, car le cortisol, hormone du stress est bénéfique au développement pathogénique du Candida.

Humidité exacerbée

Une humidité trop présente, notamment au niveau des pieds ou de la peau, va favoriser la prolifération des champignons.

Pour sortir des infections chroniques à Candida, il est donc important de travailler votre santé de manière globale avec un médecin fonctionnel ou un naturopathe aguerri.

Hygiène de vie à adopter pour sortir de la candidose

Pour vous débarrasser du candida albicans, vous allez notamment travailler ces axes-là :

  • renforcer son système immunitaire ;
  • rééquilibrer son alimentation ;
  • prendre soin de sa flore intestinale ;
  • respecter une hygiène intime adaptée ;
  • réguler son stress.

Je déconseille fortement de le faire seul.e, parce que les compléments alimentaires à prendre seront nombreux, il faut connaitre tous les dosages, les interactions, et adapter selon l’évolution des symptômes sur au moins 6 mois.

La modification de l’alimentation étant très importante, cela demande aussi un accompagnement pour ne pas faire plus de mal que de bien.

Et enfin, la réaction de Herx dont je vais parler plus loin (section Mise en garde), peut être TRES dangereuse pour votre santé mentale et physique.

Remèdes naturels pour les mycoses locales

Les mycoses buccales, vaginales ou encore de la peau peuvent être très récidivantes malgré l’usage de médicaments antifongiques.

Avec l’accord du médecin, vous pourriez utiliser des solutions naturelles pour éviter voire enrayer les crises.

Il existe en fait beaucoup de remèdes naturels ayant des propriétés antifongiques.

Pour les mycoses locales, j’ai déjà créé des vidéos et des articles détaillant mes remèdes naturels préférés ainsi que mes conseils disons « d’hygiène » (je n’aime pas trop ce terme car ca peut laisser croire que les mycoses sont dues à une hygiène insuffisante ce qui est à mon humble avis, très généralement faux).

Je vous les partage donc ci dessous, mais notez bien que si vos mycoses sont très chroniques, reviennent sans cesse et/ou sont là depuis plusieurs années et/ou s’accompagnent d’autres symptômes, il faudra très probablement entamer un programme global de changement de vie : prise importante de compléments alimentaires sur plusieurs mois, changement d’alimentation, travail psycho-émotionnel pour diminuer le cortisol…

Le tout à faire avec un naturopathe qui connait bien le sujet des candidoses et dysbioses et/ou avec un médecin fonctionnel.

Conseils contre les mycoses buccales

C’est un mal très fréquent, le candida aime beaucoup la cavité buccale. L’humidité permanente qui y règne ainsi que les sucres apportés régulièrement y sont sans doute pour quelque chose.

Le fungizone (amphotéricine B) est souvent prescrit, d’après mon expérience, et même s’il est souvent efficace, mes clients ont généralement besoin d’aides naturelles en plus, car la mycose buccale (appelée aussi parfois candidose oropharyngée) a tendance à la récidive…

Les bains de bouche seront vos alliés naturels contre le candida albicans pour une application locale, en plus d’un traitement global. Je vous en propose 3 dans mon article sur la mycose buccale.

Parmi mes conseils ciblant plus particulièrement la mycose de la langue, je vous explique les différents aspects que peut présenter votre langue en cas de candidose (langue avec dépôt blanchâtre, langue noire avec impression de poils, etc.). Je vous recommande l’utilisation d’un gratte-langue en complément des bains de bouche.

Vous trouverez dans ces 2 articles mes conseils et notamment 2 remèdes peu connus et pourtant très efficaces et très pratiques : l’argent colloïdal et le sucre de bouleau.

Envie de tester le bicarbonate pour la mycose buccale, c’est ici

Applications locales pour mycoses vaginales

Pour traiter localement et naturellement une mycose vaginale, les crèmes comme Arg’intime soulageront vos brûlures et démangeaisons externes. Les huiles essentielles comme le Tea Tree (à diluer) ou encore l’argent colloïdal en spray seront aussi efficaces conter les irritations intimes.

Je vous explique tout dans mon article sur les applications locales pour mycose vulvo-génitale. J’aborde aussi les conseils pratiques au quotidien pour éloigner les mycoses vaginales :

  • éviter de porter des pantalons serrés ;
  • fuir les bains et bien se sécher ;
  • bannir les protège-slips ;
  • privilégier les sous-vêtements en coton et les culottes menstruelles ;
  • utiliser du lubrifiant lors des rapports sexuels ;
  • oublier le savon au pH alcalin pour son hygiène intime (les bonnes bactéries du vagin ont besoin d’un milieu acide).

Lorsque les pertes sont très présentes, l’utilisation d’ovules constitue une solution naturelle intéressante contre la mycose vaginale. Je vous en conseille 4 en particulier : l’ovule d’huile essentielle, le Suvegel, l’ovule de Calendula et le LadyFlor Candida.

On dit que plus de la moitié des femmes font au moins une mycose vaginale dans leur vie, j’ai même déjà lu « plus de 70 % des femmes », ce qui ne serait pas étonnant.

En effet, à mon avis ce chiffre est en augmentation, puisqu’il est admis que le candida pose de plus en plus de problème depuis environ 30 ans, sans doute du fait de l’utilisation massive d’antibiotiques qui, peu à peu, compromettent l’équilibre de nos flores.

Remèdes naturels locaux pour les mycoses génitales chez l’homme

En cas de mycose génitale masculine, on va pouvoir appliquer localement les mêmes solutions naturelles que pour les femmes pour ce qui est externe : argent colloïdal en spray, huiles essentielles (Calendula, Tea Tree, Palmarosa) ou extrait de pépins de pamplemousse. J’explique comment les utiliser dans mon article sur la mycose génitale chez l’homme.

Les mycoses génitales sont beaucoup moins fréquentes chez l’homme que chez la femme, mais elles existent quand même.

Si vous êtes un homme et êtes atteint de candidose génitale ou candidose intestinale, sachez que vous n’êtes pas seul. Certes la majorité des participants à mon programme Sortir de la Candidose sont des femmes, mais des hommes sont aussi touchés par ce fléau et font donc partie de ma clientèle.

Solutions naturelles pour les mycoses de la peau

En termes de traitement naturel du Candida Albicans face aux mycoses de la peau, en accord avec le médecin, je vous conseille :

Ces 2 derniers remèdes sont valables pour le cuir chevelu : n’oublions pas que pas mal de pellicules sont fongiques, notamment la dermatite séborrhéique. Les huiles essentielles peuvent être mises dans le shampoing directement.

Les mycoses de la peau peuvent se situer entre les doigts de pied (pied d’athlète), sous le pied ou encore sous les seins, et dans un peu tous les endroits ou il y a de l’humidité. Par exemple des plis de peau en cas de surpoids.

Et n’oubliez pas que le candida adore l’humidité. Dans le cas de la bouche ou du vagin, on ne peut rien faire. Mais pour la peau, il faut tenter d’assécher, d’aérer, il faut bien s’essuyer après la douche voire se sécher au sèche-cheveux en mode tiède, porter des vêtements plutôt amples sur ces zones là etc.

Pour ce qui est des pieds, on peut aussi utiliser du talc anti-mycosique comme par exemple le fonx (demander au médecin).

Traitements locaux pour les mycoses des ongles

Dans le cas d’une mycose aux ongles, l’argent colloïdal à vaporiser localement après la douche va constituer un remède naturel efficace. Les huiles essentielles d’arbre à thé, de palmarosa ou de géranium seront aussi des alternatives à tester.

Au quotidien, il s’agira d’éviter à tout prix l’humidité, que ce soit en se séchant bien après la douche, mais aussi en minimisant la transpiration dans les chaussures. Pour cela, portez des chaussettes en coton, voire utilisez du talc antifongique (consultez votre pharmacien ou médecin). Je vous détaille ces conseils pratiques dans mon article dédié à la mycose de l’ongle du pied.

Cette mycose est très fréquente. On estime que 10 % des gens sont touchés par une mycose de l’ongle appelée aussi onychomycose.

Elle n’est pas due au candida, mais à des « dermatophytes », des champignons qui nécessitent de la kératine pour leur développement et donc doivent vivre sur la peau, les poils ou les ongles. 

Mais ce que je vois c’est que les personnes atteintes par d’autres types de mycoses ou de candidoses souffrent souvent de mycose de l’ongle et je connais donc bien le sujet.

Si la mycose des ongles résiste ou récidive, je conseille désormais la thérapie par la lumière bleue qui est antibactérienne et antifongique.

Protocole naturel pour la candidose intestinale

La candidose intestinale signifie que le candida s’est surdéveloppé dans l’intestin. Il va falloir agir de façon globale pour enrayer ce processus.

On va notamment devoir changer son alimentation, prendre pas mal de compléments alimentaires, réguler le stress chronique…

C’est un gros boulot, généralement long et difficile. À titre indicatif, j’applique le protocole suivant :

  • Étape 1 : Revitalisation du système immunitaire et du système digestif, thyroïde… Il s’agit d’éviter le die off (voir paragraphe suivant) et de modifier le terrain.
  • Étape 2 : Attaque antifongique progressive puis intense​ pour réduire la population de candida ou autres pathogènes.
  • Étape 3 : Réduction progressive des antifongiques pour stabiliser la situation.
  • Étape 4 : Soutien des muqueuses et flores digestives pour mettre fin à la porosité intestinale. ​

Se faire accompagner est indispensable pour cibler les bons dosages et la durée adaptée pour chaque étape.

J’en parle plus en détail dans mon article dédié aux traitements avec et sans ordonnance de la candidose intestinale.

Si vous souffrez depuis trop longtemps de mycoses récurrentes et/ou de symptômes digestifs liés au candida, il est peut être temps de nous rejoindre. Je vous laisse aller voir ce que je propose dans mon accompagnement global anti-candidose et vous mettre sur liste d’attente pour recevoir les infos de la prochaine session.

Mise en garde contre les antifongiques

Nous allons passer en revue les plantes ou autres traitements naturels du candida albicans, mais avant ça, je dois vous mettre en garde sur les dangers liés au fait d’utiliser les antifongiques naturels sans de solides connaissances. ⚠️

Risque de die off lorsque le candida meurt

D’abord, comme dit plus haut, lorsque le candida meurt, cela peut générer de nombreux symptômes de « detox » parfois très handicapants tels que des maux de tête, de la fatigue extrême, des douleurs diverses et surtout des dépressions TRES sévères.

Il faut vraiment éviter de subir cet effet de « die off » trop fortement, car ca peut vraiment être EXTREMEMENT déstabilisant et dangereux pour votre santé physique et mentale.

On appelle cela aussi réaction de Herx ou Herxheimer du nom d’un des 2 scientifiques qui l’a mis en lumière, à la base concernant la syphilis.

Désormais on la considère aussi possible dans les cas de borrélioses, les bartonelloses, la brucellose … et aussi pour les candidoses, mais je note d’après mon expérience que peu de médecins semblent connaitre / reconnaitre ce phénomène.

Impact des antifongiques sur le foie et l’estomac

Ensuite, parmi les antifongiques certains sont assez agressifs pour l’estomac mais pour autant nécessaires. Par exemple les HE ou l’EPP peuvent assez vite engendrer des symptômes stomacaux tels que des glaires dans la gorge (oui oui j’y vois un lien +++ avec l’estomac !), des aigreurs d’estomac, du RGO,…

Il faut donc savoir les utiliser correctement en terme de durée et de dosages.

Le foie aussi peut se trouver en difficulté (migraines, constipation, problèmes circulatoires, fatigue, bouche pâteuse) lorsqu’on met en place les antifongiques, d’abord parce que la mort des candida génère un afflux de toxines mais aussi parce que les antifongiques, bien que naturels nécessitent potentiellement un recyclage par le foie.

Résistance du candida albicans au traitement naturel

Il n’est pas tout à fait exclu que votre candida puisse développer (ou avoir déjà) une résistance aux antifongiques naturels que vous utilisez.

A priori, les candida sont plus ou moins sensibles à certaines substances naturelles…

Pour cette raison, il est important de savoir varier les antifongiques, d’en choisir plusieurs et de ne pas les arrêter trop tôt (mais trop tard pourrait endommager votre bonne flore…)

Résistance du candida albicans au traitement naturel

La durée de prise des antifongiques naturels devra varier selon votre situation de départ (plus ou moins « sévère) et l’ancienneté des symptômes.

Pour ma part avec mes clients, j’ai un outil pour définir cette « situation de départ », j’appelle cela les stades, mais cela n’est bien sur pas un terme médical. La définition du stade permet de savoir ensuite quelle durée de base engager pour le protocole anti-candida en 4 phases.

Ensuite, la durée variera aussi selon ce qui se passe pour vous une fois la mise en place des antifongiques en phase 1 …

En fonction des réactions de die off et/ou de l’évolution des symptômes, il faut absolument être en mesure d’adapter les prises et notamment leur durée.

C’est ce que je détaille dans mon programme qui est d’ailleurs assez complexe car j’apprends aux participants à savoir réagir en fonction de l’éventuel die-off, de leurs avancées, ou encore des potentielles rechutes.

Pour cela, ils mesurent dans un fichier spécifique leurs scores de symptômes et savent alors adapter la prise d’antifongiques en fonction de cela.

Le dosage des antifongiques n’est pas une mince affaire non plus : il se fait davantage par essai-erreur, et sera très variable d’une personne à l’autre. En effet certaines personnes sont totalement malades avec une dose alors que d’autre en supportent le double voire le triple.

Là aussi ca fait l’objet d’un cours dans mon programme car savoir trouver « sa dose » nécessite un apprentissage solide puis de l’observation (notamment avec le fichier de suivi des symptômes).

Possibles contre-indications aux remèdes antifongiques

Je ne peux pas parler des risques sans parler des contre-indications. Bien sur tout complément alimentaire, bien que naturel, peut présenter des risques d’interactions ou des contre-indications.

Il faut donc être accompagné.e pour vérifier tout cela, et ne pas hésiter à en discuter avec le médecin ou le pharmacien.

Cela sera d’autant plus vrai si vous prenez des médicaments ou avez une pathologie diagnostiquée ou des antécédents particuliers.

Régimes et pré-requis au traitement de la candidose

Sortir de la candidose intestinale ou des mycoses chroniques ne se résume ABSOLUMENT PAS à une prise d’antifongiques.

« Malheureusement », il faudra aussi :

  • Adopter un régime EXTREMEMENT sain et notamment très pauvre en sucre et modéré en glucides. Or, cela entraine souvent des pertes de poids importantes ou parfois des troubles du comportement alimentaire ce qui peut être à terme contre-productif. Un accompagnement solide est donc nécessaire : pour vous donner une idée, mon ebook sur le sujet juste de l’alimentation anti-candida fait plus de 200 pages
  • Soutenir les organes digestifs (foie, estomac, transit), soutenir la thyroïde et l’immunité, le système nerveux, combler les carences, lutter contre la perméabilité intestinale… ce qui passe par : pas mal de compléments alimentaires, généralement.
  • Apprendre à réguler le stress et les émotions, car le cortisol (hormone du stress) favorise le candida sous sa forme hyphe.

Voilà pour les mises en garde, maintenant que cela est fait, voyons les traitements naturels du candida albicans. Cela vous permettra peut être de mieux évaluer les compléments alimentaires proposés par votre naturopathe et/ou par votre médecin fonctionnel.

Traitement naturel du candida albicans pour soigner la candidose

Dans cette section, je vais donc vous détailler les substances naturelles qui sont antifongiques et notamment anti-candida, ainsi que leurs autres propriétés (celles qui sont démontrées scientifiquement, au moins in vitro).

Extrait de pépin de pamplemousse (EPP) contre la candidose

Il s’agit bien d’extrait des pépins du fruit pamplemousse.

C’est un des plus connus et il est en effet très efficace et aussi pratique :

  • On peut l’utiliser à la fois par voie orale (avec de bonnes connaissances) en goutte dans de l’eau.
  • Et en local : par exemple dans les bains de bouche ou sur la peau et aussi sur les parties génitales, mais je conseille de la diluer dans de l’huile sinon ca peut irriter.

Il a démontré des propriétés antifongiques anti-candida, antibiofilm, antioxydant, antiviral (notamment grippe, rhume, hépatite C, herpès), anti inflammatoire, anti-bactérien.

C’est donc très intéressant dans un protocole candida puisqu’on est aussi souvent sujet à diverses infections virales (souvent sur la sphère ORL) et bactériennes (cystites par exemple), on a également besoin d’antioxydant et d’anti-inflammatoires parce que l’inflammation chronique est potentiellement très présente.

Si vous voulez aller plus loin, consultez mon article sur l’EPP.

En revanche, d’après mon expérience, il peut poser des problèmes stomacaux, c’est vraiment fréquent : aigreurs notamment.

Egalement, il est important de noter que le pamplemousse peut interagir fortement parfois, avec certains médicaments, et il est possible que ce soit le cas aussi pour les pépins.

Encore une fois, je vous recommande fortement d’être accompagné.e pour gérer votre protocole et vous pourrez donc en parler avec votre médecin et/ou naturopathe.

Le Lapacho comme antifongique naturel

On l’appelle aussi pau d’arco surtout dans les pays anglosaxons.

Le lapacho est un arbre amazonien et c’est la 2ème écorce qui doit être utilisée, et qui a des propriétés très réputées par les populations originelles.

Voici celles qui ont été étudiées scientifiquement :

  • propriétés anticancer : beta lapachone étudié avec succès in vitro sur cellules cancereuses foie, colon, estomac ;
  • baisse du taux de triglycérides et du taux de cholestérol et de la glycémie ;
  • effet antidépresseur ;
  • maladies neurodégénératives : parkinson, sclérose en plaque
  • antibactérien par exemple staphylocoque, infection urinaire, etc. ;
  • antifongique contre le candida, aspergillus ;
  • antiviral sur l’herpès ;
  • anti-inflammatoire : psoriasis, colite, polyarthrite ;
  • meilleure immunité ;
  • bienfaits dermatos notamment psoriasis, dermatite atopique.

Mon préféré est clairement celui de chez Guayapi :

  1. La qualité est excellente et biologique (or il y a eu des incidents « pesticides » sur pas mal de lapacho en 2023).
  2. Le lapacho est un arbre qui subit de la déforestation, or guayapi veille à ce que les arbres soient préservés lorsque l’écorce est prélevée pour faire votre complément. (Le lapacho est extrait de l’écorce, il y a donc une facon de procéder pour ne pas tuer l’arbre).
  3. La véritable utilisation du lapacho, pour être efficace, se fait avec l’aubier (2e écorce, plus intérieure) et certains lapachos bas de gamme ne contiennent que l’écorce extérieure.

Je ne touche aucune commission sur les compléments cités sur cet article, ni sur mon programme. Je considère que c’est important pour vous que vous soyez surs que je partage des infos uniquement par conviction.

La contre-indication principale (mais encore une fois, soyez accompagné.e et vérifiez tout !) est les troubles de la coagulation / médicaments jouant sur la coagulation car le lapacho a un impact sur la coagulation.

L’acide caprylique et l’acide laurique pour détruire les champignons

Ce sont 2 acides gras extraits de l’huile de coco et qui ont des effets antifongiques très efficaces, probablement par détérioration de la membrane des champignons.

Attention manger beaucoup d’huile de coco n’est pas la bonne idée : ni suffisamment efficace, ni très facile pour l’estomac, il faut au contraire se tourner vers des compléments.

En France, on trouve l’acide caprylique dans des complexes antifongiques qui contiennent d’autres choses.

Je rappelle que je ne peux ni donner de dosage ni de durées car ces 2 paramètres dépendent de :

  • l’ancienneté et l’ampleur de vos symptômes ;
  • votre réaction à la mise en place des premières petites doses d’antifongiques ;
  • l’évolution de vos symptômes de mois en mois (ce que j’appelle les « scores symptômes »).

À titre indicatif, mes participants au programme ont 9 dosages différents d’antifongiques selon leur cas et 3 durées de base, mais la durée est ensuite très variable selon l’évolution, et les dosages peuvent parfois évoluer dans le temps.

L’allicine pour contrer le candida albicans

Vous lirez partout que l’ail est antifongique, c’est vrai et c’est du à la présence d’allicine.

Les propriétés de l’ail sur d’autres sujets sont notamment les suivants :

  • hypotenseur ;
  • vertus de protection contre les cancers digestifs ;
  • antimicrobien ;
  • anticoagulant.

Les contre-indications sont donc l’hypotension sévère, mais aussi les anti-hypertenseurs, les anticoagulants ou les troubles de la coagulation ou une opération prévue, les anti-plaquettaires, il y a aussi un impact sur la glycémie donc attention en cas de diabète.

Au moindre doute, ou en cas de maladie diagnostiquée, ou de traitement médicamenteux, il faudra toujours vérifier la prise de complément avec votre médecin ou pharmacien.

Aussi, comme le pamplemousse, l’ail peut interagir avec certains médicaments via les cytochromes P450, ces enzymes hépatiques qui sont utilisées par certaines substances (notamment médicamenteuses) pour être activées ou au contraire être dégradées : le dosage des médicaments peut donc en être modifié.

En France, on trouve peu d’allicine, on trouve des compléments d’ail ce qui n’est pas forcément suffisant pour obtenir un bon impact. Mon complément préféré est allimax sur iherb.fr et c’est un peu le seul en France à proposer l’allicine pure.

L’argent colloïdal comme allié dans le traitement des mycoses

Voilà un produit très efficace et qui a le bénéfice d’avoir, à mon avis et d’après mon expérience, très peu d’effets secondaires.

Ce qui est très intéressant aussi, c’est qu’on peut l’utiliser par voie cutanée et sur les muqueuses, et peut être aussi par voie orale.

Pourquoi peut-être ? Parce que depuis 2010 en Europe suite à un changement de réglementation, les fabricants ne peuvent plus le vendre pour la voie orale.

Au Québec ou je vis, il est vendu pour la voie orale (et cutanée) et a priori c’est le cas aussi dans d’autres pays notamment aux Etats-Unis, en Russie je crois.

C’est un antiviral, antibactérien et antifongique puissant, et que ce soit sur la peau ou en prise orale, encore une fois j’aime sa « douceur » c’est à dire qu’il n’irrite, d’après moi, ni la peau ni les muqueuses ni le système digestif, tout en étant super efficace.

Si vous avez regardé mes articles sur les mycoses locales, vous avez vu que je le propose beaucoup, en bain de bouche, en externe sur les parties génitales (notamment en crème), on peut aussi le pulvériser sur la peau des pieds, sur le cuir chevelu…

Et pour ma part, par voie orale il m’a beaucoup aidée contre la candidose, et encore aujourd’hui je l’utilise en prévention des infections ORL par exemple, très efficace !

Voir mon article sur l’argent colloïdal pour en savoir plus sur son utilisation.

Le berbérine comme substance naturelle anti-candida

La berbérine n’est pas une plante mais est une substance extraite de certaines plantes comme l’hydraste du Canada par exemple.

Elle démontre de nombreuses propriétés lors d’études scientifiques :

  • rétablissement d’une flore intestinale saine (lutte contre bactéries pathogènes et favorise les bonnes bactéries), syndrome colon irritable ;
  • anti-cholesterol, anti-diabète ;
  • antimicrobien : E.coli, staphylocoque, streptocoque, grippe, herpès, candida ;
  • anticancer potentiel ;
  • fontion cognitive : alzheimer, parkinson, dépression ;
  • SOPK (sous supervision OBLIGATOIRE) ;
  • ostéoporose ;
  • insuffisance cardiaque, hypertension.

C’est un excellent traitement naturel pour candida albicans mais assez peu connu en France, en tout cas, la berbérine est peu présente dans les complexes anti-candida des labos de compléments.

Elle a des effets hypoglycémiants très reconnus (et donc antidiabète) ce qui est pertinent dans le cadre d’un régime candida ou l’on ne souhaite pas que le taux de sucre sanguin monte trop haut.

Mais attention si vous pensez déjà souffrir d’hypoglycémie ou si vous avez un traitement antidiabétique.

Il est aussi fortement déconseillé d’en prendre si vous êtes sous traitement anticoagulant ; antihypertenseur artériel ; sédatif (benzodiazépines, fentanyl…) ; immunosuppresseur (cyclosporines) et aussi si vous avez un traitement médicamenteux qui utilise les cytochromes p450. Comme pour le pamplemousse et l’ail, la berbérine peut supprimer ou accélérer les effets des médicaments avec lesquels elle interagit.

Aucun des deux cas n’est souhaitable. Il est donc recommandé de consulter un médecin avant toute prise de berbérine surtout en cas de prise de médicaments en cours.

Le neem ou margousier, ennemi du candida

Le neem est une plante traditionnellement utilisée en médecine ayurvédique (Inde).

Assez peu connu, il a beaucoup de propriétés en plus de celles de lutter contre le candida :

  • antioxydant ;
  • régule la glycémie ;
  • santé articulaire ;
  • détoxifiant ;
  • antifongique, antiparasitaire, antibactérien ;
  • antipaludisme.

Tout comme pour la berbérine, on doit faire attention aux effets hypoglycémiants qui sont à la fois bénéfiques mais à prendre en compte si on a déjà des soucis de glycémie.

Notez aussi que les produits hypoglycémiants peuvent entrainer une perte de poids donc attention si vous êtes déjà en maigreur (IMC inférieur à 18).

Il y a des contre-indications :

  • Impact potentiel sur la fertilité notamment masculine : déconseillé lorsque vous souhaitez concevoir un enfant.
  • Interactions avec les immunosuppresseurs, antidiabète et les médicaments qui font intervenir le cytochrome P450 dont nous avons donc parlé ci dessus.
  • Liste non exhaustive : toujours vérifier la prise de ce complément avec votre médecin ou pharmacien.

Les huiles essentielles, traitement naturel du candida albicans

Contre le candida, les huiles essentielles peuvent être super efficaces.

Bien sur il y a le tea tree, arbre à thé, très connu pour les mycoses, et on peut effectivement l‘utiliser en externe sur la peau ou les muqueuses. Je vous conseille quand même de la diluer, comme expliqué dans mes articles sur les mycoses génitales ou buccales etc.

Elle est utilisable aussi par voie interne, mais là attention, c’est efficace contre le candida, mais c’est aussi potentiellement source de gros désagréments au niveau du foie, et de l’estomac surtout : gastrite donc aigreurs, RGO, glaires dans la gorge, …

Retenez vraiment que les huiles essentielles par voie interne, orale, ca ne peut pas être utilisé sur du long court ni à de grosses doses.

C’est une erreur que je vois souvent dans vos protocoles candidose : beaucoup d’entre vous prennent des huiles essentielles sur plusieurs semaines et reportent finalement de gros soucis stomacaux voire maux de tête …

Ce n’est pas une bonne idée de vous « abimer » en tentant de lutter contre le candida. A long terme si on fonctionne comme ca, la bataille est perdue.

Donc les huiles essentielles, oui, mais attention à en limiter l’usage sur du court terme ou à petites doses / petites fréquences.

On a notamment bien sur l’HE (huile essentielle) d’origan : très antifongique, antibactérienne, mais dure pour l’estomac et le foie !

La cannelle, le girofle, le thym ou la marjolaine sont aussi des plantes desquelles on peut tirer des HE antifongiques très pertinentes.

Et le bicarbonate de soude ? Est-il une bonne solution contre les mycoses ? J’en parle dans cet article : mycose buccale et bicarbonate, mes conseils

L’acide undécylénique, super antifongique naturel

Peu connu en France, il est pourtant un super antifongique. Il est extrait de l’huile de ricin, c’est un acide gras.

Apparemment, il inhibe la conversion du candida en forme hyphale (hyphe, filament), qui comme on l’a vu, est la version pathogène du champignon.

A ma connaissance il a été utilisé en médicaments sous forme de crème qui s’appelait mycodecyl, mais cela n’existe plus en France et je ne sais pas pourquoi.

En France, on ne le trouve que sur iherb et il n’est à ma connaissance pas utilisé dans les complexes anti-candida, une erreur à mon avis !

Se faire accompagner dans le traitement naturel du candida albicans

J’espère que cet article vous a aidé à y voir plus clair sur le traitement naturel du candida albicans, la candiose intestinale, les mycoses chroniques, les produits naturellement antifongiques mais aussi sur ce qu’est un travail anti-candida…

En effet, si vous m’avez bien lue, vous avez compris que cela demande de solides connaissances et que je vous déconseille donc de faire ca seul.e.

Je sais que ca ne vous arrange sans doute pas, je sais à quel point cela peut être coûteux (je suis passée par là !!!) et que ça prend du temps et de l’énergie… Mais malheureusement, c’est la réalité : lutter contre le candida est souvent difficile et nécessite alors de l’aide.

Je vous envoie toutes mes pensées de courage par écran interposé, n’hésitez pas à nous laisser un commentaire si vous avez des remarques ou des questions, et à garder contact avec moi grâce à l’inscription à la newsletter (télécharger pour cela le bonus ci-dessus !)

6 réflexions au sujet de “Candida albicans : traitements naturels antifongiques”

  1. Bonjour Juliette,
    En lisant votre article sur les antifongiques, je me demandais si le fait de prendre de l’acide caprylique seul (sans faire partie d’un complexe type cleanse candida avec d’autres antifongiques) serait aussi efficace pour traiter une candidose digestive? Car je ne digère pas l’EPP
    je vous en remercie d’avance

    Répondre
  2. bonjour juliette

    1/bizarre je n ai pas de vrai candida albican analyse faite en 2020 aPARIS

    2/mais j ai une mycose fesse droite du selon le dermato au MALASSESIA furfur innofensif mais en exces

    – je vais essayer le CICLOPIROX OLAMINE A LARGE SPECTE qui a marche sur une mycose de la cheville
    -ces mycoses sont coriaces pourtant j ai une bonne immunite et je mange bcp de legumes
    -je n ai pas de SIBO, mais je dois avoir un leger SIFO digestif
    -j ai essaye l HV de coco ca a rien afait
    -j utilise un savon ultra doux et SANS AUCUN PARFUM ET ALLERGENES sous la douche

    q:puis je utiliser l HV de calendula apres le ciclopirox OLAMINE ? je supoose que NON, ou peut etre en prevention apres monnTraitement de 3 semaines ?

    q:;y a til un jus vert qui permt de tuer la mycose digestive qui communique via la voie rectale avec la MALASSESIA FURFUR ?
    on a tous de la MALASSESIA FURFUR SUR LE CORPS (OU ELLE DEMANGE PAS MAIS ELLE DEPIGMENTE)
    JUS VERT DE PERSIL OU AUTRE OU JUS D AIL??

    Répondre
  3. Bonjour Juliette et merci pour toutes vos infos si précieuses.
    Avez-vous déjà entendu parler de la monolaurine et si oui qu’en pensez-vous ?
    Y a-t-il un risque à prendre des antifongiques naturels sur la durée en entretien pour éviter une rechute ?
    Merci par avance pour votre retour
    Bien à vous
    Nicolas

    Répondre
    • Bonjour Nicolas,
      Voila 2 très bonnes questions : monolaurine je ne l’ai pas testée mais d’après mes lectures c’est très bien (pas de miracles plus qu’avec d’autres antifongiques, mais très bien aussi …), quant à prendre des antifongiques en entretien, j’avoue que je suis de plus en plus pour… par ex 2 fois par semaine
      Juliette

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